SUIVRE LE CHRIST JUSQU'À LA CROIX

l’appel, le renoncement et l’amour

Dans l’Évangile, le Christ ne dit pas : “Admire-moi”, “Comprends-moi”, ou “Parle de moi”.
Il dit : « Suis-moi. »

Un appel simple, radical, qui traverse les siècles — et qui, encore aujourd’hui, bouleverse ceux qui l’entendent.

Être disciple : un choix, pas un statut

Dans la tradition orthodoxe, le disciple n’est pas un élève, ni un admirateur.
C’est celui qui suit, même quand la route se fait obscure.
Jésus dit :

« Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive. » (Luc 9:23)

Le renoncement ici n’est pas un refus de vivre, mais un refus de se faire son propre dieu. C’est descendre de son trône intérieur pour laisser Christ devenir roi — même dans le chaos, même dans l’incompréhension.

Porter sa croix : pas une métaphore

Trop souvent, on a réduit la croix à un mot ou un bijou.Mais pour le disciple, la croix est réelle. Elle prend la forme du pardon, du combat intérieur, de la solitude parfois, de l’humilité surtout.Ce n’est pas un poids imposé, mais un chemin choisi — celui de l’amour qui va jusqu’au bout.

Celui qui est mort pour toi

« Has anyone else died for you? »

Cette question, imprimée sur un t-shirt, semble presque brutale.
Mais elle est là pour briser l’indifférence.
Dans une époque où tout se vaut, où l’on ne croit plus à rien de définitif, cette phrase rappelle l’unique :

Quelqu’un est mort pour toi. Par amour. Volontairement. Entièrement.

Dans l’Orthodoxie, la Croix n’est pas un point final.C’est le centre du monde, le trône du Roi, l’acte par lequel l’amour devient visible.

Pourquoi porter ça sur soi ?

Porter un t-shirt marqué de “Follow me” ou de “Has anyone else died for you?”,
ce n’est pas revendiquer une identité —
c’est rendre témoignage d’un lien.

C’est dire :

Je ne marche pas seul. Je ne suis pas mon propre sauveur. J’ai été aimé jusqu’au sang.

Et ce n’est pas rien.